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Droits de l'Homme

À l’occasion du Forum des Nations Unies sur les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, ONU Info Genève a rencontré Elisa Morgera, Rapporteure spéciale des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte du changement climatique.

Cette cinquième session du Forum, qui se tient au Palais des Nations à Genève, est consacrée au thème « Démocratie et changement climatique : trouver des solutions ».

Dans cet entretien, Elisa Morgera revient sur les liens entre gouvernance démocratique et action climatique, sur la montée des menaces contre les défenseurs de l’environnement, et sur la nécessité de repenser la gouvernance mondiale du climat à la lumière des droits humains.

Organisé à Genève, en Suisse, le premier Congrès mondial sur les disparitions forcées a rassemblé 720 participants de plus de 120 pays et 1 392 personnes en ligne. Cet événement, qui a réuni principalement des proches de personnes disparues, a permis à ces derniers de partager des expériences, des enjeux et les meilleures pratiques dans ce domaine. Il a également marqué une étape cruciale dans l’élaboration d’une démarche collective en faveur de la justice, de la vérité, des réparations et de la prévention de futures disparitions.

Un groupe de 45 jeunes défenseurs des droits humains du monde entier s'est récemment réuni à Genève pour participer à l'Académie des droits des jeunes. Connaître ses droits pousse à agir et les jeunes comprennent l'urgence de la situation actuelle. L'Académie a été créée grâce à un partenariat entre le Haut-Commissariat aux droits de l'homme et l'organisation qatarienne « Education Above All », qui vise à autonomiser les jeunes, en particulier dans les zones de conflit. Ils avaient précédemment lancé une boîte à outils pour les jeunes défenseurs des droits humains afin de les aider dans cette mission. Les participants ont pris part à des ateliers couvrant divers sujets tels que le droit international, les droits à l'éducation, la crise climatique et l'utilisation des réseaux sociaux pour défendre les droits humains.

Malgré les progrès accomplis, des millions d'enfants ne disposent pas d'un acte de naissance. Mais des systèmes d'enregistrement numérique universels et inclusifs pourraient aider à faire respecter leurs droits.

La bande dessinée A pathway to compassion (une voie vers la compassion) raconte l’histoire d’Elizabeth et de sa lutte contre l’insécurité de sa situation migratoire, ainsi que le pouvoir de la solidarité. Illustrée par Magda Castría, artiste, féministe et militante argentine, cette bande dessinée rappelle selon elle que chaque personne peut contribuer à exiger des systèmes et des règles plus équitables en matière de migration. À travers son histoire, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme souhaite faire prendre conscience de l’importance des voies de migration régulière.

Qu'est-ce que l'Organisation des Nations Unies ?

Les Nations Unies sont le seul forum où toutes les nations du monde peuvent se réunir pour discuter de problèmes communs et trouver des solutions partagées qui profitent à l'ensemble de l'humanité. Découvrez-en plus avec cette vidéo explicative.

Libres et Égaux Nations Unies: Le pouvoir de la communauté

Les communautés sont puissantes. Elles nous apportent leur soutien quand nous en avons besoin et se dressent contre l'injustice quand elles en sont témoins. Joignez-vous à nous pour créer un avenir où tout le monde peut s’épanouir, peu importe qui nous sommes ou qui nous aimons.

Livia Sant'Anna Vaz, qui fait partie des rares procureurs d'ascendance africaine au Brésil, a pu constater par elle-même la façon dont un système judiciaire majoritairement blanc continue de déshumaniser les personnes d’ascendance africaine, alors même qu’il prétend faire respecter la loi. Selon le HCDH, le racisme systémique reste ancré dans tous les pays du monde et affecte chaque étape de la procédure pénale impliquant une personne noire, que ce soit l’arrestation, les poursuites, le procès, la déclaration de culpabilité, la condamnation ou l’exécution de la peine. Le  du HCDH contient 20 recommandations visant à éradiquer le racisme systémique et à faire face aux séquelles du colonialisme et de l’esclavage.

Chaque année, plus de 1,2 million de personnes meurent sur les routes. Un fléau mondial, souvent ignoré, que l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière, Jean Todt, qualifie de « pandémie silencieuse ».

À l’occasion de la 8ᵉ Semaine mondiale pour la sécurité routière, ONU Info Genève lui donne la parole aux côtés du Lieutenant Jérôme Albert, chef du Bureau de secours et d’assistance aux personnes de l’Essonne, en France.

Pourquoi ce drame humain et économique reste-t-il sous les radars médiatiques ? Quelles sont les actions concrètes à mettre en œuvre pour inverser la tendance, en particulier dans les pays les plus touchés ?

Dans , il est aussi question de mobilité durable, d’art engagé avec l’initiative « Helmets for Hope », et de la force du sport et de la culture pour faire passer des messages de prévention.

« La confiance des gens qui veulent que la vérité éclate, qui veulent témoigner et qui veulent que les choses changent dans ma région... Ce sont eux qui m’ont donné la force de faire ce travail ». Manuel Calloquispe Flores travaille comme journaliste depuis 15 ans et enquête depuis plus de 10 ans sur l’exploitation illégale de l’or à La Pampa, dans la région amazonienne du sud-est de Madre de Dios, au Pérou. L’exploitation minière n’est pas autorisée dans la région en raison de ses effets néfastes sur la préservation. Depuis 2011, entre cinq et quinze hectares de terres sont déboisés chaque jour et plus de 600 tonnes de mercure ont été déversées dans le sol pour extraire de l’or.

Dans les années 1970, le Bajo Aguán fut l’épicentre de la réforme agraire au Honduras. Des centaines de familles ont été déplacées du sud et de l’ouest du pays vers ces terres fertiles, dans le cadre d’un processus de migration induite, poussées par la promesse d’une vie digne. La population rurale, y compris les paysans et les travailleurs agricoles, est souvent confrontée à la discrimination systématique et à de nombreux problèmes liés aux droits humains. Depuis 2022, le HCDH fournit un soutien technique, recense les violations, aide les procureurs et accompagne les procédures judiciaires en tant qu’observateur international. Il a également contribué à la signature de l’accord du 22 février 2022 entre le Gouvernement et les organisations paysannes.

Les États et les entreprises privées ont des obligations et des responsabilités en vertu du droit et des normes internationaux en matière de prévention, de traitement et d’atténuation des effets néfastes des transferts d’armes sur les droits humains. Cependant, il existe de nombreuses lacunes entre ce que les États et le secteur privé devraient faire et ce qu’ils font en pratique, ce qui a des conséquences dévastatrices sur les civils. Alors que le monde est confronté au plus grand nombre de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale, un nombre croissant de défenseurs des droits humains, d’avocats et d’organisations non gouvernementales se tournent vers les tribunaux pour obliger les entreprises et les États à rendre compte de leurs actes et demander à ces derniers d'empêcher les livraisons d’armes qui alimentent les violations.

«&Բ; est une pratique qui ne devrait pas exister au XXIe siècle » a déclaré Volker Türk, , lors de la 58e session du Conseil des droits de l’homme à Genève. Dans son discours, il a souligné le rôle prépondérant qu'ont joué les pays du Sud dans le mouvement d'abolition de la peine capitale, sous l'impulsion de réformes juridiques et d'interventions judiciaires. Malgré ce progrès, en 2023, les exécutions ont augmenté de 31 % par rapport à l’année précédente, avec 1 153 exécutions enregistrées dans seize pays, notamment en Iran, en Arabie saoudite, en Somalie et aux États-Unis. Plus de 40 % de ces exécutions concernaient des infractions liées à la drogue, principalement en Iran. M. Türk a réitéré le rôle essentiel du pouvoir judiciaire dans l'interprétation de la loi en faveur de l'abolition, faisant référence aux réformes récentes du Malawi et de la Malaisie.

Cela fait 30 ans que les dirigeants mondiaux réunis à Beijing ont établi un . En dépit de progrès, les inégalités économiques auxquelles les femmes sont confrontées sont profondément ancrées dans les sociétés et les institutions, ce qui peut exacerber d’autres difficultés auxquelles elles doivent faire face, comme la violence domestique. Le pour les institutions publiques est un programme volontaire dans plus de 100 institutions publiques et dans plus de 30 pays ayant comme objectif de renforcer les réformes politiques et de mieux répondre aux besoins des femmes, dans toute leur diversité.