Des femmes tisserandes au Cameroun redécouvrent le savoir-faire du tissage permettant de préserver un patrimoine culturel menacé, de renforcer l’autonomie économique locale et de valoriser le rôle des savoirs autochtones dans la conservation de la biodiversité.
Peuples autochtones
L'UNESCO a réuni deux des dernières communautés de chasseurs-cueilleurs d'Afrique afin de tester l'application CyberTracker, qui combine les connaissances autochtones et la technologie numérique.
En ce 22 mai nous marquons la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année sous le thème « En harmonie avec la nature et développement durable ».
L’ONU appelle à une action urgente pour préserver et restaurer la biodiversité. Il rappelle que, malgré les avancées technologiques, notre survie dépend toujours d’écosystèmes sains qui nous fournissent eau, nourriture, vêtements, carburant, énergie et médicaments.
Toutefois, en raison de la pollution, de la crise climatique, et de l'exploitation non-durable des ressources naturelles, l’humanité est en train d’anéantir la biodiversité à une vitesse fulgurante.
Les menaces pèsent également sur les peuples autochtones « gardiens de la biodiversité », affirme le Rapporteur spécial pour les droits des peuples autochtones, précisant que bien qu’ils ne constituent que 6% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité planétaire.
Dans un entretien récent accordé au moment de la réunion annuelle de haut niveau de l'ONU sur les peuples autochtones, Dr Albert Barume, revient sur les principales préoccupations des peuples autochtones et pourquoi, à l’ère du développement durable et de la remise en question des droits acquis, « c'est vraiment le moment de financer la cause autochtone ».
Des femmes autochtones vivent dans plus de 90 pays dans le monde. Elles apportent une contribution sans équivalent à l’humanité dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la biodiversité, de la médecine, de la domestication des espèces et de la transformation des aliments. Et pourtant, trop souvent, elles demeurent invisibles dans les statistiques, les espaces de prise de décisions et les politiques publiques en raison de l’absence persistante de données ventilées les concernant, de la discrimination et des inégalités généralisées, et du refus systématique de reconnaître leurs droits individuels et collectifs. La FAO collabore avec des femmes autochtones et des universités pour remédier au manque de données et faire en sorte que ces femmes soient associées aux processus décisionnels.
« Nous nous battons, car nous voulons que la prochaine génération puisse bénéficier des opportunités dont nous avons manqué », a déclaré Mabel Robledo, une dirigeante garifuna qui a reçu des menaces de mort pour son action militante au Honduras. Les Garifunas, une communauté afroautochtone qui compte entre 50 000 et 100 000 personnes à travers le pays, vivent le long de la côte caraïbe et dépendent de la pêche artisanale et de l’agriculture de subsistance. Ils sont profondément liés à leurs terres, qui sont au cœur de leur mode de vie. Depuis des décennies, ils se battent pour l’attribution de titres de propriété sur leurs territoires ancestraux et la protection de leurs ressources naturelles.
Les peuples autochtones du Paraguay comptent parmi les personnes les plus vulnérables et marginalisées du monde. L'UNOPS les aide à surmonter le défi quotidien de l'accès à l'eau potable pour améliorer leur qualité de vie.
Vous souhaitez mieux comprendre les droits des peuples autochtones et apprendre à les défendre ? Cet outil d'apprentissage en ligne du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme comprend du matériel, des récits, des études de cas, des actions de l'ONU, des activités, des quiz, des outils et des ressources pour vous aider. À l'issue de la formation, vous recevrez un certificat. Le cours est gratuit sur inscription et disponible en anglais, russe, espagnol et portugais.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le programme AIM4Forests lancé par la FAO, vise à mettre un terme à la déforestation et à remettre en état des terres dégradées, dans le cadre d'une initiative mondiale bien plus large qui a pour objectif de restaurer un milliard d’hectares d’ici 2030. Le programme est axé sur l’alliance de la technologie avec le savoir traditionnel. Et il y a urgence : plus de 420 millions d’hectares de forêt ont disparu depuis1990. Cette disparition est non seulement synonyme d’une perte de diversité biologique, mais impacte également la régulation du climat et les moyens de subsistance de millions de personnes.
Bien que la sécurité sociale soit reconnue dans de nombreux instruments relatifs aux droits humains, dont la Déclaration universelle des droits de l’homme, elle reste illusoire pour des milliards de personnes dans le monde, en particulier pour les communautés marginalisées. Dans le cadre de son mandat de lutte contre les inégalités et de promotion des droits économiques, sociaux et culturels, le HCDH soutient les efforts du Paraguay pour adopter un système de protection sociale qui intègre les droits humains, atténue les inégalités structurelles et génère une croissance durable, incluant les populations autochtones.
Les connaissances, les traditions et les modes de vie autochtones font partie intégrante de tous les objectifs de développement durable et les peuples autochtones ainsi que les communautés locales sont apparus comme une source d'espoir au milieu des crises planétaires qui s'intensifient.
Le HCR vient en aide aux autochtones vénézuéliens afin de leur permettre de rester sur leurs terres
Les Pemón sont les gardiens d'une immense réserve naturelle dans le sud-est du Venezuela. Mais la pauvreté pousse beaucoup d'entre eux à quitter leurs terres ancestrales.
Journée internationale des peuples autochtones
La Journée réaffirme le rôle que les jeunes autochtones doivent occuper dans la prise de décision tout en reconnaissant leurs efforts en matière d'action climatique, la recherche de la justice pour leur peuple et la création d'un lien intergénérationnel qui maintient leur culture, leurs tradition
Chaque année, les forêts mondiales perdent suffisamment d’arbres pour occuper une surface équivalente à celle du Portugal. Ces dernières années, des responsables communautaires, à l’instar de , du peuple autochtone Waorani d’Équateur, ont fait face à des gouvernements et des entreprises puissantes afin de protéger leurs terres ancestrales et leur mode de vie.
« Parfois, les gens nous regardent et pensent que parce que nous sommes un peuple autochtone, nous ne savons rien et ferons ce qu’ils disent.
Les peuples autochtones nous offrent des moyens précieux pour faire face à la crise mondiale de l'eau grâce à leurs pratiques traditionnelles, tant en termes de gestion durable des écosystèmes aquatiques que de gouvernance démocratique de l'eau potable et de l'assainissement [en anglais].