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Afrique
L'élargissement de l'accès à l'enseignement technique et professionnel, associé à l'apprentissage sur le lieu de travail, est essentiel à la constitution d'une main-d'œuvre plus résistante et plus adaptable parmi les plus jeunes travailleurs d'Afrique.
Près de quatre ans après sa création par l’Assemblée générale, l’Instance permanente pour les personnes d’ascendance africaine, qui sert d’organe consultatif auprès du Conseil des droits de l’homme, de mécanisme de consultation pour les personnes d’ascendance africaine et de dispositif œuvrant à l’amélioration de la sécurité, de la qualité de vie et des moyens de subsistance de ces derniers, a tenu sa quatrième session à New York du 14 au 17 avril 2025. Le thème principal de la session était « L’Afrique et les personnes d’ascendance africaine : unis pour une justice réparatrice à l’ère de l’intelligence artificielle », à l’heure où les appels mondiaux à des réparations face à l’héritage de l’esclavage et du colonialisme revêtent une nouvelle urgence. À l’ère numérique, les inégalités systémiques risquent d’être reproduites à travers la conception, l’utilisation et la réglementation des technologies numériques.
La gouvernance locale joue un rôle crucial pour rétablir les services de base et la cohésion sociale pour les populations en République centrafricaine (RCA), estime l’Expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l'homme en RCA.
En République démocratique du Congo, une femme est violée toutes les quatre minutes.
Dans l’est du pays, le viol est utilisé comme arme de guerre par les différents groupes armés. La prise de Goma par le groupe M23 soutenu par le Rwanda fin janvier n’a pas fait exception.
Dans un entretien accordé à ONU Info Genève, le Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC), Patrice Vahard, témoigne de la situation actuelle dans le pays après l'offensive lancée en janvier 2025 contre les forces g
Esther Munani Kyalo, mère de trois enfants du quartier de Miambani, dans le comté de Kitui, au Kenya, a rompu avec ses habitudes au cours des derniers mois. Tous les mardis, elle rejoint environ 35 autres femmes à la ferme-école de Kavakaky pour élever des poussins dans un nouveau poulailler. Sous un grand manguier, la communauté se réunit pour discuter et améliorer ses pratiques d'élevage. Dans les régions arides et semi-arides du Kenya, l'élevage, y compris l'apiculture et l'élevage de poulets, est vital pour le revenu familial. La transition vers l'agriculture commerciale peut améliorer les revenus et réduire la pauvreté rurale, et les fermes-écoles sont essentielles à ce changement. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture () a soutenu un , qui a touché près de 300 000 agriculteurs en huit ans.
Alors qu'Abdoulaye s'effondre sous un arbre du désert, ses priorités changent lorsqu'il rencontre des voisins fuyant aussi leur village. Ils avaient trouvé deux jeunes enfants dont la mère avait été tuée et dont le père avait disparu. Abdoulaye, déterminé à ne pas laisser les enfants terrifiés derrière lui, les a accueillis et a poursuivi sa fuite avec sa femme, Hawaye. Après le déclenchement du conflit au Soudan en avril 2023, Abdoulaye et Hawaye ont envoyé trois enfants en sécurité au Tchad. À leur arrivée au camp de réfugiés d'Arkoum, dans l'est du Tchad, ils ont retrouvé leurs enfants, qui ont accueilli leurs nouveaux frères et sœurs à bras ouverts. Aujourd'hui, Abdoulaye et Hawaye bénéficient d'un programme visant les familles d'accueil géré par le Service jésuite des réfugiés, avec le soutien du , qui comprend huit autres familles de réfugiés à Arkoum et 55 dans la région d'Hadjer Hadid.
Augustina Tufuor a lancé son entreprise de production de collations bonnes pour la santé, mais s’est heurtée à des obstacles dans l’obtention d’un financement lorsqu’elle a voulu développer son activité. Plus de 70 pour cent des entreprises dirigées par des femmes en Afrique, comme celles d’Augustina, n’ont pas suffisamment accès aux services financiers. Beaucoup travaillent dans un cadre informel, où elles manquent de protections juridiques. Présent dans six pays, le programme EWAT, lancé par la FAO, promeut la participation des femmes au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine. Il vise à accroître la compétitivité des femmes dans le commerce en renforçant leurs connaissances, leurs compétences et leur accès au financement, grâce aux nouvelles perspectives de commerce régional ouvertes par la Zone de libre-échange.
Le fonio, céréale ancienne d’Afrique de l’Ouest, dont la culture est traditionnellement l’affaire des femmes dans le nord du Ghana, est un aliment de base pour la famille de Christabel, comme pour beaucoup d’autres dans le district de Chereponi. Il y un an encore, Christabel ignorait que le fonio pouvait aussi se cultiver pendant la saison sèche. Cependant, grâce à un projet mis en place récemment par la FAO, en partenariat avec la chef Fatmata Binta, célèbre dans le monde culinaire pour avoir donné ses lettres noblesse à la gastronomie africaine, Christabel et d’autres cultivatrices ont appris qu’elles pouvaient vivre toute l’année de la culture du fonio. Ce projet, auquel est associé le Ministère de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, vise à dispenser aux productrices de fonio des formations qui leur permettront de gagner en productivité et d’accroître leurs revenus.
En adoptant le Pacte de l’avenir ce dimanche les États membres de l’ONU se sont notamment engagés à écouter les jeunes et les faire participer à la prise de décision, aux niveaux national et mondial.
Le conflit et la violence restent les principaux moteurs du déplacement et des mouvements de population en Afrique subsaharienne en 2022, accentués par les chocs et risques climatiques croissants, selon un nouveau rapport.
Lorsqu’on évoque le travail des statisticiens, l’image d’étendues cultivées et de pâturages ne vient pas naturellement à l’esprit, mais en fait, les statistiques agricoles sont indispensables pour comprendre les réalités de l’insécurité alimentaire sur le terrain et y apporter des solutions, et il est nécessaire de disposer de professionnels plus nombreux dans ce domaine pour améliorer la productivité alimentaire et la production durable dans le monde et éliminer la faim. Bien qu’ordinairement sous-représentés, les jeunes Africains, et les femmes en particulier, s’emploient aujourd’hui à combler les lacunes dans les données dans la perspective de mieux définir les contours de l’agriculture en Afrique.
est un programme phare de l'UNESCO créé en 1992 pour la préservation du patrimoine documentaire de l'humanité. Son registre répertorie les collections du patrimoine documentaire qui ont été évaluées comme répondant aux critères d'importance mondiale et de valeur universelle exceptionnelle établis par l'UNESCO. est la première publication régionale de ce type qui présente les 26 inscriptions du patrimoine documentaire de l'Afrique sur le Registre international Mémoire du monde (MdM) de l'UNESCO jusqu'en 2023. Ce livre contient des vignettes de l'histoire commune de l'humanité qui révèlent les histoires, les identités, les cultures et les traditions des peuples africains, mais aussi des souvenirs de déplacement, de résilience et de sagesse. Les collections du patrimoine documentaire détiennent les clés pour la compréhension du passé, du présent et de l'avenir du continent.
Rencontre de Pramilia Patten avec les autorités centrafricaines
La secrétaire générale adjointe des Nations Unies chargée de la question des violence sexuelles commises en période de conflit a été reçue en audience par le Premier ministre centrafricain.
