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2025-UNAT-1546

UNAT Held or UNDT Pronouncements

L'UNAT a conclu que l'UNDT n'avait pas commis d'erreur en estimant que les deux retards dans le traitement des plaintes de l'ancienne fonctionnaire ne constituaient pas une preuve de partialité à son égard. L'UNAT a estimé que le retard seul n'était pas révélateur d'une partialité.

L'UNAT a en outre estimé que les allégations de l'ancienne fonctionnaire relatives à un certain communiqué de presse avaient déjà fait l'objet de décisions rendues par le Tribunal et ne pouvaient faire l'objet d'un nouveau litige.

Le TUNI a également estimé que le TND avait correctement confirmé que la création du groupe d'enquête, son processus d'enquête et de rapport, ainsi que ses interactions avec l'ancienne fonctionnaire en tant que plaignante n'avaient pas enfreint les exigences relatives à la nomination de tels groupes, à leur mandat ou à leur processus d'enquête.

L'UNAT a estimé que l'UNDT n'avait pas commis d'erreur en rejetant l'argument de la fonctionnaire selon lequel les résultats de l'enquête étaient biaisés en raison de la destruction des enregistrements numériques par le comité d'enquête. Il n'existe aucune obligation de conserver et de préserver les enregistrements numériques (contrairement aux transcriptions écrites). Le comité n'était pas non plus tenu de réinterroger l'ancienne fonctionnaire, qui avait été dûment informée de son mandat.

Le TUNAT a conclu que le TUDN n'avait commis aucune erreur de droit ou de fait susceptible de rendre son jugement manifestement erroné. En conséquence, le Tribunal a rejeté le recours.

Decision Contested or Judgment/Order Appealed

Mme Reilly, ancienne membre du personnel du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), a contesté la manière dont l'Administration avait traité ses plaintes pour harcèlement et abus d'autorité contre deux fonctionnaires du HCDH, ainsi que sa décision de clore l'enquête sur ces plaintes sans suite.

Le TCDN a conclu que la décision de clore les plaintes était légale et a rejeté la demande dans son intégralité.

L'ancienne membre du personnel a fait appel.

Legal Principle(s)

Il incombe à l'appelant de présenter ses arguments en appel et de démontrer que le Tribunal du contentieux a commis une erreur justifiant l'annulation du jugement rendu par le TCDNU. Cela implique notamment d'identifier les erreurs commises dans le jugement faisant l'objet de l'appel et/ou de se référer aux pièces à conviction ou autres documents joints à l'appel.

Un motif d'appel fondé sur une omission ne peut exiger l'identification d'un passage spécifique dans le jugement faisant l'objet de l'appel : l'omission implique l'absence de trace dans le dossier. Les erreurs dans le jugement de première instance doivent être clairement identifiées et étayées par des preuves.

Bien qu'il s'agisse de concepts et de principes juridiques différents, la caducité et la res judicata ont le même résultat : elles empêchent l'examen du bien-fondé de cette décision en appel.

Le retard ne suffit pas à lui seul pour conclure à un parti pris du décideur à l'égard du plaignant, car les explications générales du retard peuvent légitimement inclure la complexité et la sensibilité de la question à trancher. Le retard dans la prise de décision concernant une série de plaintes complexes et très importantes peut très bien indiquer que ces décisions ont été prises avec soin, et il peut y avoir d'autres explications au retard qui ne sont pas non plus révélatrices d'un parti pris.

Une allégation de conflit d'intérêts ou de partialité doit être étayée par des preuves directes et/ou correctement déductives.

La diffamation ne consiste pas seulement en des déclarations mensongères et diffamatoires, mais englobe également l'étendue de leur diffusion à des tiers, y compris, éventuellement, les communications de la personne diffamée. L'atteinte à la réputation est également déterminée par un examen approfondi des preuves, y compris l'étendue de la diffusion de la diffamation et la capacité à l'atténuer.

Outcome

Appel rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.

Emma Reilly