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FAO

 

La santé végétale constitue le socle de la sécurité alimentaire et est donc au cœur de l’approche «Une seule santé». Des végétaux sains fournissent les aliments et les nutriments nécessaires à notre bien-être, servent de nourriture aux animaux et contribuent à l’équilibre des écosystèmes. Lorsque des végétaux sont infestés par des organismes nuisibles, cela a un effet néfaste sur la santé humaine car la quantité et la qualité de la nourriture s’en trouvent diminuées. Ils peuvent propager des agents pathogènes nocifs aux animaux, favoriser les zoonoses et détruire les écosystèmes fragiles nécessaires à la culture de végétaux sains.

Un champignon qui se déplace dans l’air provoque une maladie appelée la rouille du blé, qui menace un aliment de base en Asie centrale et dans le Caucase. Or, les maladies des végétaux, comme celles qui touchent les êtres humains, ne connaissent pas de frontières. Face à cette menace invisible, une coalition très pragmatique s’est formée. Avec le soutien de la FAO et du Gouvernement de Türkiye, des scientifiques, des agriculteurs et des gouvernements ont uni leurs forces. 

Les forêts couvrent près d’un tiers des terres émergées de la planète et procurent des bienfaits essentiels aux êtres humains et à l’environnement. Elles protègent les sols et l’eau, régulent le climat et préservent la biodiversité. Les arbres et d’autres végétaux ligneux - arbustes, bambous et rotins - fournissent des matières premières essentielles, comme le bois et les fibres, produisent des aliments et des médicaments, contribuent à l’atténuation du changement climatique et renforcent les moyens de subsistance de millions de personnes dans le monde. Mais, comment expliquer la résilience et la capacité d’adaptation des forêts et des arbres? La réponse réside dans leur diversité génétique.

Au cœur des collines luxuriantes qui surplombent les rives nord du lac Victoria, une nouvelle exploitation voit le jour. Waiswa Aggrey Mubeerwa, qui en est le jeune directeur, attend qu’elle arrive à maturité pour pouvoir expédier ses produits vers des marchés lointains. À la fin de l’année 2024, dans le cadre d'un projet mis en œuvre par la FAO en collaboration avec le Gouvernement de l’Ouganda, environ 200 000 boutures de mûrier (dont les feuilles constituent la seule nourriture des vers à soie) avaient été distribuées à 35 agriculteurs et une formation à l’art d’obtenir les cocons, à partir desquels la soie est filée, avait été dispensée à 44 agriculteurs. Au cours de cette formation, les agriculteurs ont étudié les différentes phases de croissance des larves, ont reçu des conseils en matière d’alimentation et ont été sensibilisés à l’importance de maintenir un environnement propre et bien ventilé.

Le 80e anniversaire de la FAO

Depuis 1945, la FAO s'efforce d'accroître la sécurité alimentaire, de promouvoir l'agriculture durable et l'innovation, de renforcer la résilience et d'autonomiser les populations pour une vie et un avenir me

Au cœur des paisibles forêts du district de Nawalpur au Népal, une révolution est en train de prendre racine avec les outils les plus improbables qui soient: des broyeurs et des amas de compost. Un groupe de femmes de la municipalité de Binayi Triveni s’emploie à transformer ce qui était l’une des plus grandes menaces pour la région en une activité économique prometteuse. Grâce à son travail, Meena a non seulement fait émerger une économie locale florissante, mais elle a également contribué à réduire de 70 pour cent les incendies de forêt au cours des 12 derniers mois. 

Givi Chubinidze vit au milieu de vignes plantées à l’époque de ses ancêtres. Ici, des variétés endémiques comme le tsitska, le krakhuna et l’adanasuri font partie du paysage local et du patrimoine culturel depuis des siècles. Givi a même baptisé son exploitation viticole « Nanua », en hommage à son aïeul, maître de chai pour le dernier roi d’Iméréthie. Aujourd’hui, il cultive et vendange environ 120 variétés et estime que les cépages géorgiens sont « le trésor, le patrimoine et l’histoire du pays ». En 2024, Givi a reçu une subvention de contrepartie de l’, par l’intermédiaire du Programme européen de voisinage pour l’agriculture et le développement rural (ENPARD), lui permettant de conjuguer normes modernes de sécurité sanitaire des aliments et méthodes de production traditionnelles et ainsi de renforcer la production de sa petite exploitation viticole.

Les dromadaires: des trésors résilients face au climat

Les dromadaires jouent un rôle essentiel dans la culture, l’économie et la sécurité alimentaire de la Mauritanie.

Des femmes autochtones vivent dans plus de 90 pays dans le monde. Elles apportent une contribution sans équivalent à l’humanité dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la biodiversité, de la médecine, de la domestication des espèces et de la transformation des aliments. Et pourtant, trop souvent, elles demeurent invisibles dans les statistiques, les espaces de prise de décisions et les politiques publiques en raison de l’absence persistante de données ventilées les concernant, de la discrimination et des inégalités généralisées, et du refus systématique de reconnaître leurs droits individuels et collectifs. La FAO collabore avec des femmes autochtones et des universités pour remédier au manque de données et faire en sorte que ces femmes soient associées aux processus décisionnels.

Au Bénin, l’innovation est un moteur du développement de l’activité des agriculteurs

L’agriculture est la colonne vertébrale du Bénin, mais les petits exploitants peinent à accéder aux marchés, aux financements et aux technologies.

Chaque année, le glacier de l’Huayna Potosí, en Bolivie, continue de perdre de l’épaisseur et de reculer. L’épaisse couche de glace bleue qui recouvrait autrefois la vallée a laissé place à des rochers nus saillants qui ressemblent à des os à découvert. Grâce au soutien de la FAO et de l’AIEA dans le cadre du Centre mixte FAO/AIEA et du programme de coopération technique de l’AIEA, des scientifiques installent des capteurs pour mesurer l’accumulation et la fonte de neige. Ces observations aident les agriculteurs et les décideurs à atténuer les effets du recul du glacier sur les disponibilités en eau.

80e anniversaire de la FAO - 365 jours d'action

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture aspire à un monde où chaque personne a accès à une alimentation suffisante et de qualité, qui permet de mener une vie active et d’être en bonne santé. Depuis 1945 la FAO s’emploie à améliorer la sécurité alimentaire, à promouvoir l’agriculture durable et l’innovation, à renforcer la résilience et à donner aux populations des moyens d’action au service d’une vie et d’un avenir meilleurs.

Alex Sybron, 33 ans, est passé d'une carrière de joueur de cricket à celle de responsable de la sélection végétale de l’unité de recherche sur les plantes cultivées du centre de recherche public Bodles, en Jamaïque, où il se consacre à l'amélioration de la qualité des semences pour le secteur agricole. En collaboration avec la FAO, l'équipe de Sybron s'efforce de garantir des semences exemptes de maladies et de parasites, ce qui est essentiel pour améliorer la productivité des cultures. Les piments forts jamaïcains, connus dans le monde pour leur force et leur saveur, sont l'un des principaux produits d'exportation, mais les difficultés de production et la baisse de la qualité pèsent sur la demande et la compétitivité de ce produit emblématique. C’est pourquoi, la mise en place de pratiques optimales est l’un des points importants des formations menées par la à destination des agriculteurs jamaïcains.

Le palmier açaï constitue une ressource naturelle précieuse pour la communauté autochtone de Porvenir, dans le nord de la Bolivie. Avant 2009, cette communauté abattait les palmiers açaï uniquement pour récolter leur cœur fibreux, qui était ensuite transformé et vendu sous forme de cœur de palmier. Aujourd’hui, grâce au Mécanisme « forêts et paysans » de la FAO, elle a pu créer une association de producteurs forestiers axée sur une production artisanale et à petite échelle qui respecte l'environnement. En bâtissant une filière durable de l’açaï, la communauté de Porvenir a pu ainsi améliorer sa production et sa sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en préservant ses ressources forestières.

Au Zimbabwe, les populations de nombreuses espèces sauvages ont diminué ces 30 dernières années en raison des sécheresses consécutives, de la perte d’habitat, du braconnage et de la vente de produits dérivés d’espèces sauvages. Parallèlement, les conflits entre l’homme et la faune, qu’il s’agisse des éléphants qui piétinent les cultures des villageois ou des lions et des hyènes qui s’attaquent au bétail des fermiers, continuent de poser de multiples problèmes aux communautés rurales. Découvrez comment une jeune Zimbabwéenne contribue à une gestion durable de la faune sauvage.