鶹ý

FAO

Un métier noble – financer la pisciculture en Côte d'Ivoire

En Côte d’Ivoire, l'initiative FISH4ACP aide les pisciculteurs à accéder au financement pour stimuler la production de poisson et aider le pays à répondre à sa demande croissante de poisson.

À première vue, le paysage volcanique de Lanzarote, dans les îles Canaries, en Espagne, semble tout sauf fertile.

Juliana marche dans son champ sur le petit chemin qui sépare les parcelles bien délimitées de cultures en pleine croissance. Elle s’arrête devant un chou et le ramasse dans un sourire. Jadis arides, ses champs sont aujourd’hui verdoyants grâce à un système d’irrigation à énergie solaire. Ce système et une formation dispensée au sein d’une école pratique d’agriculture de la FAO ont aidé Juliana à diversifier ses cultures, à améliorer la fertilité des sols et à garantir la sécurité alimentaire de sa famille durant toute l’année. 

La FAO fait face aux menaces de l’influenza aviaire

Découvrez comment la FAO appuie la Tunisie dans la lutte contre l’influenza aviaire à travers un exercice de simulation à l’échelle nationale. Mobilisant les acteurs vétérinaires, sanitaires et sécuritaires.

Dans la province de Düzce, à quelque 200 kilomètres au nord-ouest d’Ankara (Türkiye), Züleyha Ceylan, 22 ans, emmène chaque matin son petit tracteur bleu sur les routes sinueuses des villages, le long des champs de noisetiers, jusqu’à une parcelle de ruches multicolores. Dans cette région, 32 pour cent des jeunes sont au chômage. Nombreux sont ceux qui choisissent de tenter leur chance en ville pour y trouver un emploi. L’apiculture offre aux jeunes une autre voie et la possibilité de percevoir un revenu en milieu rural.

À l’occasion de la Journée mondiale du coton, le styliste nigérian Alphadi célèbre le coton africain avec les étudiants de l’Académie de mode de Rome, auxquels il fait découvrir l’univers de la création africaine. Le secteur du coton emploie des millions de personnes dans le monde et représe

Face aux crises climatiques, des réponses locales avec le projet SAGA2 au Sénégal

Les productrices et producteurs sont en première ligne face aux effets des changements climatiques : variabilité des pluies, dégradation des sols, baisse des rendements.

Malgré les difficultés que pose une agriculture pratiquée à haute altitude et les effets croissants du changement climatique, les femmes kichwa et les systèmes alimentaires et systèmes de connaissances de leur peuple autochtone sont, depuis des siècles, le ciment de la sécurité et de l’autonomie alimentaires de cette région équatorienne. Le nom local des parcelles qu’elles cultivent est chakra. Ce terme désigne un système agricole riche en biodiversité reconnu en 2023 par la FAO comme étant un système ingénieux du patrimoine agricole mondial. En plus de contribuer à la nutrition, à la sécurité alimentaire et aux revenus, les chakras sont aussi une source de médicaments, de combustibles et de fourrage.

Le stress thermique peut entraîner des maladies liées à la chaleur et les personnes qui travaillent dans l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse risquent davantage d’en souffrir.

Des bocaux débordant de produits variés sont soigneusement disposés sur la table – des légumes en saumure fraîchement préparés, des confitures et du concentré de tomates d’un rouge intense. À côté, un groupe de femmes découpe méticuleusement des carottes d’un orange vif et écrase des gousses d’ail, tandis qu’un autre épluche des pommes – tous venant s’ajouter aux piles grandissantes d’ingrédients frais, prêts à être transformés et conditionnés dans des récipients. En Afghanistan, où les moyens de subsistance des femmes sont limités, les femmes de Jabal Saraj ont fait de la production de légumes en saumure et de confitures une source de revenus.

Depuis des générations, des communautés de la région de la Casamance, dans le sud du Sénégal, cueillent le madd, un fruit sauvage qui se développe sur des lianes enroulées autour d’arbres forestiers. L’été, les cueilleurs, souvent des jeunes, grimpent à des arbres qui peuvent pousser jusqu’à plus de 40 mètres de hauteur pour récolter à la main – ou à l’aide d’un long bâton – ce fruit orangé à la forme arrondie. Grâce à l’enregistrement du madd en tant qu’indication géographique par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle. les producteurs bénéficient d’une protection liée à l’appellation. Seuls les fruits cueillis dans la région désignée – la Casamance – et transformés conformément à un strict cahier des charges peuvent porter l’appellation protégée de « madd de Casamance ».

Paulo Benedito, pêcheur de longue date originaire de Quissanga, une petite ville côtière du nord du Mozambique, a été confronté à des changements dévastateurs en 2021 lorsque des insurgés islamistes armés ont attaqué sa communauté, le forçant, lui et sa famille, à fuir. Ils ont trouvé refuge au Centre Meculane pour personnes déplacées à l'intérieur du pays, où Paulo a dû passer de la pêche à l'agriculture. Malgré les difficultés, il a suivi avec enthousiasme la formation agricole proposée par la FAO. Il s'est rapidement distingué dans son nouveau rôle, préférant désormais l'agriculture à la pêche, car elle offre plus de stabilité et garantit la subsistance de sa famille.

À Gulrez, un petit village dans l’est du Tadjikistan, Dzhamolov Mahmadali prépare un mélange d'herbes naturelles. « Je prépare des remèdes à partir des plantes qui poussent près d’ici», affirme-t-il. «Les gens viennent me voir parce qu’ils ont confiance en ces remèdes.

La faim recule à l’échelle mondiale, mais augmente en Afrique et en Asie de l’Ouest, selon un récent rapport des Nations Unies.

Les variétés de blé indigènes ont pratiquement disparu des champs géorgiens et ont été remplacées par des variétés modernes créées par des obtenteurs professionnels. Des décennies d’agriculture centralisée à l’ère soviétique ont laissé de grandes coopératives d’État à la place des petites exploitations dont s’occupaient des familles d’agriculteurs de génération en génération. C’est là que Tamriko Jinjikhadze, agronome au Centre de recherche scientifique sur l’agriculture de Géorgie, est intervenue pour inverser la tendance inquiétante de la perte de diversité génétique.